lundi 3 mai 2010

Alsace - Pays de Hanau

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Le pays de Hanau correspond historiquement au comté de Hanau-Lichtenberg dont l'écu se blasonne "d'argent au lion à la queue fourchue de sable, lampassé de gueules, à la bordure du même".



Bouxwiller était à côté du château de Lichtenberg le centre de la seigneurie de Lichtenberg. Après son passage aux Hanau en 1480, Bouxwiller est devenue la capitale du comté de Hanau-Lichtenberg.

Commune de Bouxwiller : "parti : au premier d'azur à l'aigle contournée d'or, au second de gueules au lion d'argent".







Sources et informations complémentaires : Wikipédia

dimanche 2 mai 2010

Alsace - Pays et Forêt d'Haguenau

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Haguenau : "d’azur à la quintefeuille d’argent boutonnée de gueules".

Ce pays comprend notamment la plus vaste forêt de la région, la forêt d'Haguenau, qui marque une réelle césure au sein de la plaine d'Alsace. De ce fait, la partie alsacienne située au nord de cette forêt est nommée l’Outre-Forêt par les Alsaciens. Haguenau est située au sud de cette forêt.

Sources et informations complémentaires : Wikipédia

Alsace - Grand Ried

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Proposition : Le blason de la commune de Séléstat, à mi-chemin du Kochersberg et de Mulhouse :

"d'argent au lion couronné de gueules".

Le Grand Ried est une région alsacienne bordée à l'Ouest par l'Ill et à l'Est par le Rhin et qui se situe entre Strasbourg et Colmar, il a été modelé par les divagations du Rhin (et de l'Ill) dans sa zone d'épandage, avant sa canalisation. Les mille hectares du ban de la commune de Rhinau (Bas-Rhin) situés sur la rive droite du Rhin constituent le dernier exemple de forêt galerie tempérée en Europe occidentale.
Le terme ried est dérivé de l'alémanique « Rieth » qui signifie jonc (roseau).

Sources et informations complémentaires : Wikipédia

Alsace bossue

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Proposition :
« de sable à l'aigle bicéphale d'argent, becquée et membrée d'or, lampassée de gueules ».
Il s'agit du blason de la commune et de l'ancien comté de Sarrewerden ou de Nassau-Saarwerden ; ces armes sont incluses dans certains blasons de la maison de Nassau.

L'Alsace Bossue (en alsacien: s'Krume Elsass), est une région naturelle de France, qui se compose des cantons de Sarre-Union et de Drulingen, ainsi que de La Petite-Pierre et les villages environnants. Le Musée régional de l'Alsace Bossue à Sarre-Union, permet de découvrir le patrimoine de toute une région.

Sources et informations complémentaires : Wikipédia

Alsace (Haute)

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Le drapeau de la Haute-Alsace est rouge barré de jaune et orné de part et d'autre de la barre de trois couronnes jaunes.




"De gueules à la bande d'or accompagnée de six couronnes du même, trois en chef et trois renversées en pointe".





La Haute-Alsace est la partie méridionale de l'Alsace, correspondant à peu près aux départements actuels du Haut-Rhin et du Territoire de Belfort. C'est avec la Basse-Alsace une des subdivision de la Région historique d'Alsace.
La traduction allemande, Oberelsass, est encore utilisée de nos jours par les Allemands et les Suisses pour désigner le département de Haut-Rhin.
Ce nom a été utilisé dès l'époque du Saint-Empire romain germanique et sous l'Ancien Régime entre 1648 et 1789. La République de Mulhouse n'en fait alors pas partie.
Sous l'Empire allemand, lors de l'intégration de l'Alsace-Lorraine de 1870 à 1918, Mulhouse y sera intégré, il s'agissait alors d'un district (Bezirke), à la tête duquel se trouve un Bezirkspräsident, équivalent à du préfet français. Son chef-lieu est Colmar.

Villes principales :
* Belfort, 55 000 habitants. Préfecture du Territoire de Belfort.
* Colmar, 67 000 habitants. Agglomération principale du Centre-Alsace (Rouffach-Sélestat) et préfecture du Haut-Rhin.
* Mulhouse, 110 000 habitants. Agglomération principale du Sud-Alsace comportant 278 000 habitants (INSEE). La ville fut intégrée à la Haute-Alsace en 1792 après la chute de la République de Mulhouse.


Alsace (Basse-)

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Le drapeau de la Basse-Alsace est rouge barré de blanc et orné de part et d'autre de dentelle blanche.



"de gueules à la bande d’argent côtoyée de deux cotices fleuronnées du même".

La Basse-Alsace est la partie septentrionale de l'Alsace, correspondant à peu près au département actuel du Bas-Rhin. C'est avec la Haute-Alsace une des subdivisions de la Région historique d'Alsace.

Ce nom a été utilisé dès l'époque du Saint-Empire romain germanique et sous l'Ancien Régime entre 1648 et 1789. Il a été à nouveau utilisé lors de l'intégration de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand, de 1870 à 1918. Il s'agit alors d'un district (Bezirk), à la tête duquel se trouve un Bezirkspräsident, équivalent à un préfet français. Son chef-lieu est Strasbourg.

Alsace (Région)

de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices fleuronnées du même accompagnée de six couronnes d'or, trois en chef et trois renversées en pointe.
Le blason historique de l'Alsace a été créé au XVIIe siècle sous le Saint Empire et adopté ensuite sous le régime français par l'Intendance d'Alsace. Il conjugue les deux écussons des anciens « landgraviats » de Haute et de Basse Alsace, repris plus tard par les Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin .
Source : Région Alsace

samedi 1 mai 2010

A l'origine de l'Héraldique : Banières et Gonfanons

Vers 1010 : gonfanon le plus ancienne de l'abbaye de Saint-Géraud-d'Aurillac, patronne des comtes d'Auvergne.

"En deux pans de gueules à l'engrêlure de sinople"




Vers 1070 : L'oriflamme de Saint-Denis.








1095 : Nouveau gonfanon de l'abbaye de Saint-Géraud-d'Aurillac, choisi comme bannière de la 1ère croisade à Clermont.

"En deux trois pans de gueules à l'engrêlure de sinople"



1202 : "D'or au gonfanon de gueules frangé de sinople"

1er blason attesté du comte d'Auvergne Guy II attesté par son contre-sceau de 1202.

A l'origine de l'Héraldique : l'écu normand

Du dragon au lion : évolution de l'héraldique anglo-normande :

Ecu normand vers 1066 : l'étroitesse de l'écu ne permet pas un essor riche de pièces, partitions et meubles héraldiques. Le dragon viking perdure.





Blason présumé de Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre (1154-1189)
"De gueules au lion d'or".
L'abandon progressif de l'écu normand au cours du XIIe siècle pour l'écu franc, moins haut, plus large et plus maniable pour la chevalier permet l'essor de l'héraldique au dernier quart de ce siècle. Le XIIIe siècle sera l''âge d'or de l'héraldique.
Au contact de l'orient byzantin durant les deux premières croisades, le lion surpasse le dragon comme figure emblématique des grands féodaux.

A l'origine de l'Héraldique : croisades, reconquista et éspace anglo-normand

On trop souvent écrit que l'héraldique venait de la 1ère croisade du seul fait que les croisés avaient attribuer à Godefroy de Bouillon la croix du Saint-Sépulcre de Jérusalem en 1099.

Avoué du Saint-Sépulcre puis Royaume franc de Jérusalem :

"D'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes du même".

Ces armes sont dites à "enquerre" car elle transgresse la règle fondamentale qui est "ni métal sur métal ni émail sur émail"
Mais en fait, le plus ancien blason qui soit parvenu jusqu'à nous est celui de Geoffroy Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine (1129-1150), duc de Normandie (1144-1150) sur son tombeau en la cathédrale du Mans :









"D'azur à six lionceaux d'or".
Le bouclier de profil ne permet pas de chiffrer avec certitude le nombre de lionceaux.








L'héraldique ne prendra son essor, en Terre Sainte comme en Europe pour les mêmes rasions - reconnaître et se faire connaître sur les champs de bataille - qu'au dernier tiers du XIIe siècle.
La forme des croix des ordres militaires en Terre Sainte ne se stabilisera elle aussi qu'à la fin du XIIe siècle.


En péninsule ibérique aussi, lors de la Reconquista, la croix des bannières s'appose sur l'écu :
Bannière d'Henri de Bourgogne, comte du Portugal (1066-1112).






En 1139, le prince Alphonse Ier est proclamé roi du Portugal. La croix d'azur s'appose sur son blason : "D'argent à la croix d'azur" vers 1150.





En 1180, Alphonse Ier transforme sa croix en un "D'argent au cinq écussons d'azur disposés en croix, les écussons latérales couchés, chaque écusson semé de besants d'argent".



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Après cette petite introduction sur les origines de l'héraldique, ce blog s'efforce de présenter les blasons des anciens pays de France, attestés et reconnus ou proposés lorsque aucun blason n'est connu.
N'aimant pas spécialement le découpage administratif de la France contemporaine, nous avons hésité sur l'ordre à retenir. Une possibilité était de reprendre l'ordre retenu par celui de la IIIe série de la Collection de sceaux de DOUET d'ARCQ qui reprend les anciennes provinces d'Ancien Régime.
Mais ces provinces ont aussi beaucoup évoluées entre le XIIe et le XVIIIe siècle.
Nous avons finalement retenu celui de Frédéric Zégierman dans son Guide des Pays de France, Fayard, 1999.

La grande majorité des blasons dessinés proviennent de Wikipedia sous licence libre GNU.

Nous avons jugés inutile de reprendre l'Armorial des départements français qui est déjà présent sur Wikipédia. Nous nous concentrons sur une proposition d'armorial des pays de France auxquels nous donnons souvent les blasons de fiefs d'anciens régime ou de communes.

Étant également passionné de Sigillographie, nous indiquons la référence du sceau de la Collection de sceaux de DOUET d'ARCQ sous la forme DA{numéro}.

Pour obtenir les blasons par ordre alphabétique, veuillez passer par le sommaire.

Bonne visite !

Jean-Marc Frénéa, également auteur du site Heratlas


Les anciennes provinces de France

Alsace

parti, au premier de gueules à la barre d’argent côtoyée de deux cotices fleuronnées du même et au second aussi de gueules à la bande d’or accompagnée de six couronnes du même, trois en chef et trois renversées en pointe.
Proposition de Robert Louis homologuée par les deux préfets en 1948.